Les filles comme moi

Hier lors d’une discussion sociologique particulièrement intéressante, j’ai appris que les filles qui, comme moi, se souciaient de leur apparence, pouvait donner l’impression de ne savoir parler que de fringues…. Quel scandale ! c’est totalement faux ! Et il est de mon devoir de rétablir la vérité ! Nous ne savons pas parler QUE de fringues…. Nous savons également parler de nos cheveux et du dernier aspirateur Dyson… Nous apprécions des échanges sur la différence entre la cire pour nos chaussures et notre hydratant corporelle afin de nous en rappeler, car, en bonnes écervelées, un accident est vite arrivé et ça serait tellement dommage d’abîmer une paire de Gucci….

Nous lisons parfois « Psychologies Magazine » afin de pouvoir placer quelques fois « Freud » et « complexe d’Œdipe » dans des soirées où notre charmant sourire ne suffit pas à nous faire paraître intéressantes. Et nous apprenons par cœur quelques phrases standard comme « les enfants de nos jours ont beaucoup trop de choix » ou encore « on est jamais content de ce que l’on a, l’être humain est ainsi fait ». Des phrases qui donnent l’opportunité à notre interlocuteur de prendre longuement la parole. C’est en général ce que les gens aiment bien faire non ? Comme ça, ils peuvent parler de leur expérience, de l’expérience du voisin et d’un gars qu’ils ont vu à la télé.

Notre seule ambition étant dans terminer épanouie en robe de mariée en-dessus de la télé de notre mère, merci de ne pas trop nous en demander et de bien articuler lorsque vous nous posez des questions qui dépassent le sujet du dernier clip de Kylie Minogue.

Tiens en parlant de robe ! Donnons complètement raison à cette étude sociologique, j’en ai acheté une dernièrement… Une magnifique ! Il est vrai que tant qu’à dépenser du pognon pour m’habiller, j’essaie la plus part du temps que ça me mette en valeur. Mon dieu, suis-je futile. Partant du principe que la futilité était génétique, j’ai appelé ma mère pour lui parler de ma dernière trouvaille. Elle l’a trouvée magnifique et qu’elle m’allait très bien.. sans l’avoir vue.
J’en déduis donc que ma mère est une bonne mère qui soutient ses enfants quoiqu’il arrive. Je constate également que ça paye de lire « Psychologies Magazine », la rubrique « avoir une image positive de soi et la faire partager aux autres » a bien été intégrée.

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