Back on track

Un petit post de retour. Oui longue absence… je sais… mais….que dire en guise d’excuse ? J’étais très occupée…. C’est trop vague ? Je militais pour un monde meilleur et pour que les sandales pour hommes soient déclarées illégales par respect pour la mode ? Ok c’est pas vrai, mais je pense c’est une idée à retenir…..

Bref en vrai : j’ai continué d’écrire (je dois être à 78 sketchs et 18 spectacles. A ce rythme-là, je risque d’écrire mon spectacle d’adieu avant d’avoir joué le premier)
Je suis partie en vacances : Miami. Je conseille cette destination à toutes les personnes qui ont envie de faire 17 heures d’avion pour faire les mêmes activités que lors de leurs plus belles années d’adolescence à savoir : rien. La différence réside dans le fait que l’on trouve votre accent « awesome » et votre prénom « so cute ». Alors que quand vous étiez ado, on trouvait vos cheveux sales et que roaccutane n’était plus une option. Différence de taille.

J’ai regardé plein de films aussi. L’avantage d’avoir un abonnement de ciné. Vous voyez des choses étonnantes. Le dernier en date est « Le moine ». Tout commence vraiment bien. Enfin bien… entendons-nous… ça se passe au Moyen-Age….pas la meilleure des époques pour la gestion du stress et le développement personnel. Mais par bien, j’entends que les trois premiers quarts d’heures nous promettent de la philosophie, de l’ésotérisme, des questions existentielles. Puis, sans que tu saches vraiment pourquoi, ça se gâte…. Tant et si bien que tu t’attends à voir débarquer « Superman » accompagné en musique par la compagnie Créole afin de sauver le pauvre moine qui en moins de 10 minutes à : couché avec Satan, couché avec sa sœur (mais il le savait pas), retrouvé sa mère (du coup, il comprend qu’il a couché avec sa sœur), puis tue sa mère (je sais pas trop pourquoi, et je soupçonne le réalisateur de ne pas le savoir non plus).
J’ai vu aussi un film africain. Intéressant… « Un homme qui crie » est le titre. Je pense que le scénario devait tenir sur une page, dont un quart de dialogue. On comprend très vite qu’il ne va jamais crier. On se contenterait qu’il parle.
« Another Year » parce que moi aussi, je veux être intelligente et voir des chefs d’œuvres. Another year, donc une année. Quand la première saison est le printemps et que tu es déjà en train de succomber pour cause d’ennui mortel, tu comptes mentalement combien le Royaume-Unis compte de saison et les larmes te montent aux yeux…..

Mais je n’aimerais pas passer pour un pou négatif. D’abord parce que ce n’est pas le cas. Ensuite parce que j’ai dépensé une petite fortune à la Fnac en bouquin du genre «Les clé du succès, réveillez le millionaire qui est en vous ». Ce genre de bouquin compte une dizaine de tomes. Dans les trois premiers : tu apprends à respirer. Du quatrième au sixième, tu apprends que tout ce que tu pensais vrai est complètement faux et que tu te connais décidément bien mal, c’est pour ça qu’il est très important d’acheter les 4 tomes suivants, où tu as de la pub pour les séminaires. Des séminaires où tu comprends que c’est pas toi mais celui qui donne le cours, qui va devenir millionaire.

Donc il y a plein de films que j’ai adoré disais-je, mais être critique de cinéma est prévu dans mon Karma pour ma prochaine vie. Je vais juste en citer un, pour prouver le bien fondé de mes lectures. « Le premier qui l’a dit ». Comme un premier baiser, tu gardes de ce film une émotion intacte. Tu comprends que tu ne seras plus jamais tout à fait pareil, que ce sentiment est unique et que tu ne vivras plus jamais exactement la même chose. Tu décides d’adorer l’Italie, les italiens, les gays italiens et les nonnas italiennes qui ont gâchés leur vie. La lumière s’allume, tu pleures sans vergogne. Un abonnement de ciné, c’est peut-être pas le top, l’année prochaine on investira dans une carte de vidéo club pour regarder les films qui font pleurer. Question de dignité.

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